Si tu n’as pas le temps de lire cet article : on t’explique les multiples raisons qui causent des douleurs de règles ; des raisons hormonales à celles plus techniques. On essaye aussi de voir comment ces symptômes peuvent être soulagés !
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Parmi les motifs de consultation les plus fréquents d’un gynécologue, on estime à 90% des cas le motif de douleurs liées aux règles ! À cela s’ajoute un chiffre encore plus impressionnant : 50% de femmes subissent des douleurs au moment de leurs règles. Alors, règles douloureuses, douleurs lors des premières règles, douleurs en dehors des périodes de règles, on essaye de mettre les choses au clair et de démêler tout ça !
Et si tu as des règles douloureuses et abondantes, on te conseille nos modèles pour flux abondant, qui t'aideront à vivre ton cycle plus confortablement ☀️ Rdv sur notre blog pour savoir quel modèle choisir selon ta morphologie !
Pour info, les culottes de règles FEMPO sont disponibles des plus petites aux plus grandes tailles, du 34 au 48 !
Découvre l'avis de Jade 😊
"Je suis utilisatrice de FEMPO depuis maintenant 6 mois et je viens d’en recommander 3. Je tiens à vous remercier. Mes règles étaient douloureuses à cause des tampons, cups et autres serviettes. Merci de les avoir rendues anodines, vos culottes sont magiques, je ne sens pas mon flux en les portant, pas d’odeur comme promis. Et en plus je porte les shortys Power ++ 12h sans problème ! Alors pour tout ça MERCI mille fois."
QU’EST-CE QUE LA DYSMÉNORRHÉE
On appelle dysménorrhée le fait d’avoir des règles douloureuses. Les symptômes associés à ces douleurs sont multiples :
- Maux de tête ;
- Gonflement et douleurs aux seins ;
- Ballonnement abdominal, ventre gonflé ;
- Mauvaise humeur et irritabilité ;
- Nausées ;
- Troubles intestinaux ;
- Fatigue.
Dans le cas de la dysménorrhée, les symptômes se manifestent au moment des règles. C’est en cela que la dysménorrhée se distingue du syndrome prémenstruel. Et si tu as du mal à t’y retrouver dans tout ce vocabulaire, on t’a créé un petit glossaire des règles.
Pendant les règles, il y a les douleurs, mais pas que ! Les écoulements s’ajoutent aussi à cette période pas très agréable. Heureusement, avec ta culotte menstruelle, tu peux oublier le risque de fuite pour te concentrer sur ton bien-être.
DIFFÉRENCE ENTRE LA DYSMÉNORRHÉE PRIMAIRE ET SECONDAIRE
On distingue deux grands types de dysménorrhées : primaire et secondaire. Dans les deux cas, les symptômes sont souvent les mêmes (mal au ventre, migraine, ballonnement, …) : c’est donc par les causes que l’on va pouvoir établir une différence.
LA DYSMÉNORRHÉE PRIMAIRE : CAUSES ET FACTEURS DE RISQUES
On parle de dysménorrhée primaire quand on évoque les douleurs qui accompagnent les premières règles et qui durent jusqu’à l’âge de 20 ans en moyenne. Mais les crampes menstruelles et autres désagréments peuvent aussi continuer durant toute ta vie de femme.
Ici, les douleurs qui apparaissent au moment des premières règles ont pour origine un excès de production hormonale. En effet, le corps va produire au début de sa vie menstruelle beaucoup plus de prostaglandines qu’en temps normal. Ce sont des substances qui provoquent des contractions vaginales, censées aider à libérer la muqueuse utérine. Or, au moment de l’adolescence, le haut taux de prostaglandines va provoquer des contractions utérines plus violentes que nécessaire, d’où la douleur dans le bas-ventre, qui peut se propager au bas du dos et aux cuisses.
Dans tous les cas, ces douleurs n’ont pour origine aucune maladie précise. Elles sont simplement le lot de celles qui sont concernées.
Parmi les jeunes filles les plus touchées par ces phénomènes, on note souvent des facteurs à risque comme des antécédents familiaux, des règles particulièrement longues, une apparition précoce des premières règles (avant 13 ans) et le tabagisme (actif ou passif). Ces symptômes s’arrêtent en général aux alentours de la vingtaine ou suite à une grossesse.
LA DYSMÉNORRHÉE SECONDAIRE : CAUSES ET FACTEURS DE RISQUES
Lorsqu’une jeune femme ressent des douleurs menstruelles plus tard dans sa vie d’adulte, on parle de dysménorrhée secondaire. Il en va de même si ces douleurs ont toujours existé, mais sont imputables à un problème de santé précis.
Les douleurs associées aux règles, quand elles sont de nature secondaire, ont des facteurs particuliers. Elles s’associent souvent à des règles plus longues et plus abondantes. Pour en savoir plus, tu peux lire notre article sur les règles abondantes.
Mais elles peuvent aussi être associées à des troubles psychiques : stress, angoisses, etc.
Quels que soient les symptômes que tu ressens, ces douleurs apparaissent pour plusieurs raisons :
- La pose d’un stérilet au cuivre (DIU) qui allonge souvent les règles. On parle du stérilet au cuivre dans notre épisode du podcast FEMPO sur la contraception mécanique !
- Des pathologies spécifiques comme l’endométriose ou le fibrome utérin. On t’en parle un peu plus loin.
Que la dysménorrhée soit d’origine primaire ou secondaire, les méthodes pour apaiser tes maux sont toujours les mêmes.
COMMENT SOULAGER LES DOULEURS DE RÈGLES ?
On l’a dit, le point commun aux dysménorrhées, qu’elles soient d’origine primaire ou secondaire, c’est leurs symptômes. Alors comment les soulager ? Voici des solutions pour calmer les douleurs de règles.
IBUPROFÈNE ET ANTISPASMODIQUES POUR CALMER LES DOULEURS DE RÈGLES
Médicalement, on va venir cibler directement les effets des règles douloureuses. Des anti-inflammatoires, comme l’ibuprofène, vont donc être régulièrement prescrits pour soulager les maux de tête ou de dos qui accompagnent les douleurs. On peut également prescrire des antispasmodiques (qui empêchent les contractions) pour soulager les douleurs pelviennes.
LA POSE OU PRISE D’UN CONTRACEPTIF HORMONAL
La pose ou la prise d'un contraceptif hormonal sont les solutions le plus souvent proposées par les gynécologues. En effet, en régulant les règles ou en diminuant le volume, les contraceptifs hormonaux permettent souvent de diminuer les symptômes associés aux règles douloureuses.
Parmi les contraceptifs hormonaux les plus utilisés, on trouve la pilule, l’implant hormonal, le stérilet hormonal etc. Pour en savoir plus, tu peux écouter notre épisode du podcast FEMPO sur la contraception hormonale.
LES SOLUTIONS ET REMÈDES NATURELS CONTRE LES DOULEURS DE RÈGLES
Il existe des tas de solutions pour apaiser des règles douloureuses naturellement et que tu peux essayer chez toi ! Tisanes, huiles essentielles, massages, bain chaud et même rapports sexuels. On te détaille nos solutions contre les douleurs de règles dans un article.
On recommande également les bienfaits du gingembre contre les douleurs de règles.
Tu peux aussi lire le récap de notre atelier sur l'alimentation et le cycle menstruel avec Tiffany-Skye Varenne, diététicienne-nutritionniste. Pour finir, on te conseille aussi notre épisode du podcast FEMPO avec Émilie Jourden, naturopathe et prof de yoga, qui nous donne ses conseils pour prendre soin de soi pendant son cycle menstruel !
LES DOULEURS DE RÈGLES PEUVENT RÉVÉLER D’AUTRES PROBLÈMES
Tu l’auras compris, en cas de dysménorrhée secondaires, tes douleurs menstruelles sont en réalité le signe d’une autre pathologie. Parmi les troubles gynécologiques les plus fréquents, on retrouve les polypes, les fibromes utérins, les dystrophies ovariennes, ou encore l’endométriose.
On entend de plus en plus parler de cette maladie qui touche plus de 10% des femmes.
Elle est liée à un épaississement de la muqueuse intra-utérine qui se développe en dehors de l’utérus. Parce que la muqueuse n’est pas à sa place, elle est plus abondante et plus douloureuse à éliminer. L’endométriose provoque alors des douleurs au moment des règles.
Si tu veux en savoir plus, on a rédigé un article sur l'endométriose 😊 Sinon, tu peux écouter notre épisode du podcast FEMPO avec Fabienne Viala, gynécologue-obstétricien !
Et si tu sens que tes douleurs t'empêchent de profiter de tes activités quotidiennes, n’hésite pas à consulter un médecin.
En résumé, les règles douloureuses doivent bien être vues comme deux phénomènes séparés : celles qui apparaissent à l’adolescence et qui sont constitutives de cette période (dysménorrhée primaire) et celles qui continuent après cette période pour des raisons de contraceptifs, d’hérédité, ou de maladie (dysménorrhée secondaire).